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Ammar Hadj Messaoud, Ing.; M.SC.

Pratique de l’abandon ou du renoncement

Si nous ne le fait pas déjà, le fera-t-on maintenant?

La question doit être posée, et posée sérieusement : «Si on ne le fait pas déjà, le devrait-on, sachant ce que l’on sait, y va-t-on maintenant? Si la réponse est non, la réaction doit être «Que fait-on maintenant?»

Dans les trois cas, la bonne action consiste toujours à abandonner carrément. L’abandon ou le renoncement est la bonne action si un système de gouvernance, un produit, un service, un marché ou un processus «a encore quelques années de vie». Ce sont ces systèmes, produits, services ou processus en fin de vie qui exigent toujours le plus grand soin, les plus gros efforts et qui coûtent très chers. Ils attachent et neutralisent les personnes les plus productives et les plus compétentes. Aussi, un système de gouvernance, un produit, un service, un marché ou un processus devrait être abandonné si le seul argument en faveur de sa conservation sont les suivants : « on cherche la stabilité et la continuité »; «il est entièrement amorti». Pour les besoins du management, il n’existe aucun «actif sans coût». Le troisième cas où l’abandon est la bonne politique, la plus importante, est celui où, dans le but de conserver le système, le produit, le service, le marché, ou le processus ancien ou en déclin, le nouveau système de gouvernance, le produit, le service ou le processus en croissance est rabougris ou négligé.

Il suffit de poser les questions ci-dessus et si la réponse est non, il faut faire le choix difficile d’abandonner et renoncer à un système de gouvernance, un produit, un service ou un processus.

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