Le leadership est la responsabilité
Tous les leaders efficaces que j’ai rencontrés, c’est-à-dire ceux avec qui j’ai travaillé et ceux que j’ai simplement regardés, savaient quatre choses simples : un leader est quelqu’un qui a des suiveurs ; la popularité n’est pas le leadership, les résultats le sont ; les leaders sont très visibles, ils donnent l’exemple ; le leadership n’est pas un rang, un privilège, des titres ou de l’argent, c’est une responsabilité. Les leaders ne doivent pas rester loin derrière les lignes et laisser les autres se battre. Les leaders efficaces délèguent, mais ils ne délèguent pas la seule chose qui établira les normes. Ils la font.
Il ne faut pas s’attendre à conserver le respect de son peuple ou de ses employés si vous déléguez complètement la fonction centrale de votre pays, de votre institution ou de votre entreprise, qu’il s’agisse d’établir une vision ou des normes, de soigner des patients ou de vendre des produits et services.
Dans les affaires humaines, la distance entre les leaders et la moyenne est une constante. Si la performance en leadership est élevée, la moyenne augmentera. L’exécutif efficace sait qu’il est plus facile d’accroître les performances d’un dirigeant que d’élever les performances de toute une masse. Il veille donc à occuper un poste de direction, de normalisation, de création de performances, la personne qui a la force de faire un travail remarquable et stimulant. Cela nécessite toujours de se concentrer sur la force d’une personne et de considérer les faiblesses comme non pertinentes, sauf si elles entravent le plein déploiement des forces disponibles.
La tâche d’un exécutif n’est pas de changer les êtres humains. La tâche consiste plutôt à multiplier la capacité de performance de l’ensemble en mettant à profit toute force, toute santé, toute aspiration des individus. Pour augmenter les performances d’un pays, d’une institution ou d’une entreprise il faut mettre un chef fort à la barre.
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