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Ammar Hadj Messaoud, Ing.; M.SC.

La vérité est-elle indépendante de notre conscience ?

Tant qu’on s’adresse à un aveugle inconscient pour nous montrer le chemin c’est qu’on n’est pas un croyant.  Quoi qu’il y ait dans le pays qui relève du bien, c’est à nous de le trouver et de le formuler. On ne peut pas laisser un aveugle inconscient le faire à notre place. Les concepts de gouvernance sont tout bonnement vides de sens lorsqu’ils ne sont plus solidement rattachés à la science actuelle de management et du leadership. Ils ressemblent alors à des arrivistes qui ont honte de leurs origines et cherchent à les renier.

Ils devraient avoir honte ceux qui utilisent inconsidérément les argents des algériens pour s’enrichir personnellement ou pour les distribuer aux étrangers afin de s’acheter une légitimité internationale du moment qu’ils n’ont pas de légitimité nationale. En laissant les algériens dans le manquement et la misère ils ne font que faire découvrir aux autres parties du monde leur inconscience et aveuglement. On ne peut gouverner un pays sans le comprendre, c’est pareil à une vache qui mange des plantes et ne comprend rien à la botanique. On ne peut se taire sur les gouvernants qui prennent une planche de bois, cherchent sa partie la plus fine et percent un tas de trous là où il est facile de percer.

La question est de savoir si la vérité est indépendante de notre conscience. Les idéals qui doivent illuminer le chemin des gouvernants faisant partie du monde « des lumières » et qui les remplissent sans cesse d’un vaillant courage sont le bien, la beauté et la vérité. Sans le sentiment d’être en harmonie avec ceux qui partagent ses convictions dans le domaine de la gouvernance des organisations, la vie apparait absolument vide. Les buts banaux que poursuit l’effort de la gouvernance algérienne, la possession de biens, le succès extérieur et le luxe apparaissent méprisables. Si quelqu’un ne se préoccupe pas de la vérité dans les détails, on ne peut pas lui faire confiance pour les choses importantes. Les idéals des gouvernants du monde « ténébreux » et qui les remplissent sans cesse de la lâcheté, de l’ignorance et de l’arrogance sont le mal, le mensonge et l’immoralité. Quand on est un mouton au départ on ne peut se considérer comme un membre irréprochable d’un troupeau de moutons.

L’idéal politique doit être l’idéal démocratique. Chacun doit être respecté dans sa personnalité et nul ne doit être idolâtré. C’est une véritable ironie du sort que beaucoup de mes compatriotes vouent beaucoup trop de vénération et d’admiration à un accessoire, un cadre, ou a un aveugle inconscient. Pour réaliser une organisation quelconque, il est indispensable que son pilote soit dans le futur, sur tous les plans, pour bien penser et ainsi assumer la responsabilité de l’épanouissement des gens qui constituent son organisation. Ainsi, la vraie valeur d’un homme se détermine en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer de son ego, et il ne faut pas que ceux qui sont gouvernés soient contraints, ils doivent pouvoir choisir le chef.

Je suis convaincu qu’un système autocratique de coercition ne peut manquer de dégénérer en peu de temps. La coercition attire toujours des hommes de moralité diminuée et je suis également convaincu que, de fait, les tyrans ont comme successeurs des personnes viles et capables d’actions blâmables. C’est pour cette raison qu’il faut toujours être un ardent adversaire de systèmes politiques autocratiques.  La cause du discrédit qui environne aujourd’hui la gouvernance algérienne est attribuée à l’idée fondamentale du régime politique. Il est vitalement nécessaire que le régime politique de l’Algérie ouvre les yeux et prenne conscience que  l’élément précieux dans les rouages du développement du pays, ce n’est pas l’État, c’est l’individu, le dirigeant créateur et sensible, la personnalité. C’est elle seule qui crée le noble et le sublime, tandis que la masse reste stupide de pensée et bornée de sentiments.

Un régime militaire dictatorial est la pire des créations, il est haïssable.  Celui qui peut, avec plaisir, assassiner, emprisonner et réprimer ses concitoyens est profondément méprisable.  Ce type d’individu ne peut être que par erreur qu’il a reçu un cerveau, une moelle épinière lui suffirait amplement. Ce type de régime politique est une honte de la civilisation et qui doit disparaitre. L’héroïsme sur commandement, les voies de fait stupides, le fâcheux esprit du faux nationalisme, sont haïssables. Soutenir ce type de régime politique paraît ignoble et méprisable. En dépit de tout, je pense tant de bien de mes compatriotes que je suis persuadé que ce régime politique dictatorial aurait depuis longtemps disparu si le bon sens du peuple algérien n’était pas systématiquement corrompu, au moyen de l’école et de la presse, par les intéressés du monde politique, du monde des affaires et du monde religieux.

Pour terminer, le dirai qu’il est vital de ne pas accepter qu’un pouvoir militaire, ou tout type de pouvoir soit assimilé à la nation. De plus, il est nécessaire de prendre conscience que la valeur d’un dirigeant pour sa communauté dépend avant tout de la mesure dans laquelle ses sentiments, ses pensées, ses actes sont appliqués au développement de l’existence des gens qu’ils dirigent.

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